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La méthode générale d'apprentissage cognitif s'est peu à peu dégagée des travaux de pédagogues [1]
qui remettaient en cause les méthodes d'enseignement traditionnelles,
prônaient la participation active et l'implication des participants,
ainsi que des approches pédagogiques de psycho-sociologues comme Abraham Maslow, Carl Rogers ou Harold J. Leavitt.
La perspective cognitiviste, qui renvoie au terme cognition,
c'est-à-dire connaissance dans le sens de processus et de produit,
privilégie une approche fonctionnelle d'utilisation des facultés
mentales et des connaissance déjà acquises, liées aux stratégies
d'assimilation de ces savoirs, au sens large du terme. (du savoir pur au
savoir-être) À partir de ces convergences historiques,
la Méthode d'apprentissage cognitif' (MAC) -Common Joke Broadcasting ou CJB- s'est surtout développée à partir des travaux du psychologue américain Robert Mills Gagné et du sociologue français Edgar Morin avec son livre Sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur.
Sommaire
- 1 Les bases théoriques
- 1.1 La Pédagogie 1.2 La psychosociologie
- 2 Pédagogie active et apprentissage cognitif
- 2.1 La Psychopédagogie 2.2 Enseignement et éducation
- 3 Disciplines utilisées et méthodes d'apprentissage
- 3.1 Une approche dynamique de la pédagogie 3.2 Panorama des méthodes d'apprentissage
- 3.3 L'apport des NTIC (Nouvelles technologies de l'informatique et des communications)
- 4 Formation du manager et outils managériaux
- 5 Voir aussi 6 Notes et références
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1- Les bases théoriques
11- La Pédagogie
Les apports de la pédagogie
Freinet et de ses successeurs de
Paulo
Freire à
Philippe Meirieu.
Célestin Freinet a été l'un des premiers à mettre en cause le rapport
traditionnel d'autorité maître-élève. Il considère l'élève comme un
apprenant ayant une certaine autonomie et que la favoriser, c'est par là
même favoriser son apprentissage. Il a écrit dans Les invariants
pédagogiques en 1964 : «
Les acquisitions ne se font pas comme l’on
croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par
l’expérience. Étudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en
art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue devant les
bœufs. »
Cette façon d'enseigner rejoint l'idée que se faisait un homme
comme Socrate qui stimulait l'interaction de l'élève avec son professeur
à partir une méthode qu'il avait appelé la Maïeutique. Ce sont la
réflexion et les interactions qui stimule le savoir, l'élève n'est pas
seulement une machine à emmagasiner des connaissances, il devient sujet
agissant et pas seulement objet d'une connaissance à intégrer.
Ces conceptions ont été largement reprises dans les formations
mises en place pour les adultes où le rapport d'autorité est encore
différent entre professeurs et adultes apprenants qui ont leur propre
expérience.
Pour
Philippe Meirieu, l'enseignant n'est pas seulement un
transmetteur de connaissances, c'est un éducateur qui doit aussi
transmettre des normes sociales et permettre ainsi aux individus à
penser par lui-même et de manière critique. Il insiste sur la motivation
nécessaire des apprenants, même s'il est parfois difficile de concilier
leurs intérêts et leurs centres d'intérêt. Pour dépasser cette
contradiction, il préconise d'avoir une attitude positive envers
l'apprenant -empathique dirait
Carl Rogers- afin de le mettre en
confiance et de respecter sa liberté afin qu'il puisse mieux se prendre
en charge.
[2] Le groupe ainsi formé devient un réseau plus coopératif
qui permet de compenser les difficultés liées à son hétérogénéité. (Ce
qu'il nomme la Pédagogie différenciée)
12- La psychosociologie
- Plusieurs psychosociologues ont largement influencé dans leur
domaine de connaissances, l'évolution de cette méthode, et en premier
lieu
Abraham Maslow avec la hiérarchie des besoins, la théorie de la
motivation et les différents niveaux qu'elle peut revêtir.
Pour plus de détails, voir
La Pyramide des besoins de Maslow.
- Le psychologue humaniste américain
Carl Rogers s'adresse
d'abord aux thérapeutes et aux enseignants en définissant l'attitude
idéale à atteindre pour être en phase avec ses interlocuteurs : il faut
avant tout se placer sur le même canal psychologique pour établir un
véritable dialogue, ce que
Rogers appelle la congruence. Ceci implique
une relation étroite entre expérience acquise et prise de conscience de
la situation relationnelle et d'accepter l'autre tel qu'il est et non
comme on voudrait qu'il soit, ne pas lui prêter ses propres sentiments
(et éviter ainsi toute projection).
D'un point de vue pratique, il faut utiliser un langage et être en adéquation avec l'autre, ce que
Rogers
appelle avoir un attitude empathique et laisser le dialogue s'instaurer
peu à peu par une mise en confiance, en choisissant son langage, ses
mots et ses expressions : c'est privilégier une attitude non-directive.
On utilise aussi assez souvent une technique qui inclut la non
directivité 'rodgérienne', qui s'appelle
l'Entretien semi directif.
2- Pédagogie active et apprentissage cognitif
21- La Psychopédagogie
- Les travaux de Roger Mucchielli : ce psychopédagogue français,
continuateur en France de l'école de Palo-Alto, a largement contribué à
divulguer les idées des grands psychosociologues américains dans ses
ouvrages pédagogiques parus chez ESF éditeur, parmi lesquels :
- L'entretien de face dans la relation d'aide sur la pensée de
Carl Rogers;
- Communication et réseaux de communication sur la pensée d'
Abraham Maslow;
- Attitudes et comportements sur la pensée de
Bavelas et
Harold J. Leavitt;
- La dynamique de groupe à partir des travaux de
Kurt Lewin;
- Les méthodes actives dans la pédagogie des adultes et La méthode des cas en matière de pédagogie active.
- L'apport de
Robert Mills Gagné : Il a déterminé une
hiérarchie des types d'apprentissage, impliquant des pré requis pour
passer d'un niveau à un autre. Il distingue plusieurs niveaux, tout
d'abord posséder les acquis moteur et le langage adéquat, puis maîtriser
les concepts et savoir résoudre des problèmes de plus en plus
complexes. Ce qui est important pour lui, c'est : définir précisément
les pré requis et l'apprentissage préalable, les objectifs concrets à
atteindre, le contenu précis des matières et des domaines à enseigner
avec les étapes de progression, un suivi des comportements d'auto
organisation.
22- Enseignement et éducation
«
L'inégalité tient à la maîtrise du savoir
Qui est lui-même source de pouvoir
. »
Les types d'objectifs de formation: du savoir au savoir-être:
- Le Savoir renvoie à l'enseignement de matières qui demandent
une base pratique, factuelle, Gagné parle de "concept concret" en
général relativement facile à définir et à circonscrire;
- Le savoir-faire demande d'acquérir des bases fonctionnelles et
conceptuelles pour être capable d'appliquer des connaissances dans des
situations variées faisant appel à un large panel de savoirs acquis
parfois dans d'autres situations;
- Le Savoir faire faire demande d'acquérir des mécanismes, d'avoir assez
de recul pour "se mettre à la place de l'autre", mieux comprendre ses
enjeux et l'aider efficacement;
- Le Savoir-être demande d'acquérir des comportements adaptés à une
situation donnée, une 'distanciation' d'avec soi-même pour dominer ses
réactions émotionnelles au profit des objectifs à atteindre.
Chacun de ces niveaux demande une bonne maîtrise du ou des
niveaux précédents pour parvenir à une maîtrise complète de la chaîne
dans le savoir-être. Cependant, la somme des compétences requises n'est
pas forcément de même nature : le savoir-être pour diriger une équipe
d'analystes-programmeurs par exemple ne nécessite pas de connaître les
langages informatiques utilisés par l'équipe. En revanche, il faut aussi
aux analystes-programmes un minimum de savoir-être pour travailler
efficacement en équipe. Il existe donc un équilibre à respecter, un
"dosage" subtil à définir dans les niveaux de compétence nécessaire à
telle tâche.
L'apprentissage stratégique et cognitif
+ Ses principes de base reposent sur des participants actifs et
motivés, un processus continu d'appropriation de toutes les formes de
connaissances ainsi que la définition de stratégies de formation. - La
conception de l'enseignement suppose le respect des principes de base
(contrôlé tout au long du processus), l'organisation des connaissances
et l'utilisation de stratégies cognitives. Elle nécessite d'instaurer
des situations d'apprentissage avec exécution de tâches complexes,
résolution de problèmes, etc.
+ L'enseignant doit intervenir à tous les niveaux. Il a un triple activité :
- Un rôle de concepteur et de gestionnaire;
- Un rôle d'entraîneur, vérifiant constamment la motivation du groupe et de tel ou tel de ses membres;
- Un rôle de médiateur entre le contenu de la formation et les participants.
3- Disciplines utilisées et méthodes d'apprentissage
31- Une approche dynamique de la pédagogie
L'apprentissage par la reproduction et le passage au concret
L'approche éthologique [3] aussi bien que les
expériences effectuées avec de jeunes enfants nous ont appris que le
premier apprentissage s'opérait par reproduction, copie des gestes, des
attitudes et des comportements d'un adulte que l'apprenant prend pour
modèle.
4]
Il est donc primordial dans toute situation d'apprentissage de
concrétiser d'une façon ou d'une autre ce que l'apprenant doit
comprendre ou intérioriser. Ceci est d'autant plus vrai que les
mécanismes d'acquisition sont différents d'un individu à un autre, que
certains sont plus réceptifs aux aspects concrets, que d'autres
éprouvent beaucoup de difficultés à s'adonner à l'abstraction, à
réfléchir uniquement sur des concepts.
Dans ce cadre, on peut affirmer qu'il n'existe pas d'approche
univoque en pédagogie, qu'elle doit être adaptée à la population, au
groupe tel qu'il est constitué et peut varier d'une année à l'autre.
Piaget
entre autres, a constaté des réactions différentes, des taux de
réussite différents d'un groupe à un autre sur un même sujet. Par
contre, l'apprentissage est en lui-même un facteur de réussite,
l'apprenant ayant tendance sur une série d'exercices identiques (quant
au niveau de compétence exigé) à "apprendre", c'est-à-dire à corriger
lui-même ses erreurs antérieures. C'est ce qu'on appelle
"la boucle rétroactive" (ou feed-back)
qui initie les ajustements nécessaires à la correction. L'enseignant
doit s'assurer que cet outil est systématiquement utilisé, y compris
dans des situations variables, et que la mémorisation s'effectue dans de
bonnes conditions.
Les apports de la psychosociologie
Le recours à la dynamique de groupe : Bien que cette technique
soit plutôt réservée aux "groupes de projet" (voir ci-dessous) quand
elle est utilisée avec le processus voulu par son créateur
le psychosociologue américain Kurt Lewin,
elle est aussi utile d'une façon plus générale pour l'enseignant qui
doit savoir comment fonctionne son groupe, comment se structurent les
échanges entre ses membres (qualité et quantité des échanges), à partir
de sa configuration.
D'un point de vue psychosociologique, on peut lister les
questions auxquelles l'enseignant doit répondre s'il veut comprendre ce
qui se passe à un moment donné dans le groupe dont il a la charge
(pourquoi les résultats ont baissé dans l'ensemble, pourquoi tendent à
émerger deux sous-groupes antagonistes qui perturbent l'ensemble... ?)
et les corrections à apporter pour recentrer son fonctionnement :
- Le groupe lui-même : est-il structuré, se voit-il comme un groupe, une
somme d'individus ou une véritable entité ?
[5]
- Le leadership : comment est le leader, y a-t-il plusieurs leaders,
sont-ils en concurrence ? (risque de fracture du groupe, risque de
domination)
[6]
- Comment se font les échanges à l'intérieur du groupe : qualité, quantité et variété représentées par un graphe
[7]
- Moral et motivation : le ou les leader(s) d'ambiance ont-ils un
comportement plutôt positif ou plutôt négatif ? Quelle est la
répartition des compétence et comment agit-elle sur la motivation de ses
membres ?
[8]
- Comment se situe le groupe en termes d'autonomie et de participation ?
[9] - Comment le groupe perçoit-il l'image de l'enseignement ? Est-elle bien adaptée au fonctionnement de ce groupe ?
Ce sont des questions fondamentales auxquelles tout enseignant se
doit de répondre (le plus rapidement possible) pour adapter son
enseignement au groupe dont il a la charge et pour pouvoir s'adapter,
prévoir les ajustements nécessaires selon l'évolution du groupe. C'est
justement dans la mesure où le groupe n'est pas stable, statique, que
Kurt Lewin
parle de "dynamique de groupe" et qu'il a élaboré les grandes règles de
son enseignement et qu'il nécessite une évaluation permanente.
32- Panorama des méthodes d'apprentissage
En matière de méthodes pédagogiques, il faut savoir qu'il n'existe
pas de bonne ou de mauvaise pédagogie en soi. Une méthode doit d'abord
être adaptée à l'objectif fixé et au contenu de l'enseignement : c'est
ce qu'on appelle la règle de contingence ou parfois le principe de
contingence ce qui signifie qu'en la matière, il n'y a pas de règle
absolue qui s'applique automatiquement dans tel ou tel cas
d'enseignement ou de projet pédagogique. Simplement, certaines méthodes
sont a priori mieux adaptées à telle intervention pédagogique; à
l'intervenant de confronter cet a priori à la réalité de son
intervention.
Cours magistral, exposé, conférence
Sous ces vocables, on trouve les différentes formes
d'enseignement traditionnel, c'est-à-dire les plus anciennes, quand
personne n'osait poser la question de la relation enseignant-enseigné et
même quand il eut paru incongru d'aborder une telle question ou de
demander au professeur de préciser sa pensée. Le savoir se déversait de
son représentant vers un public trop respectueux pour porter un œil
critique sur la façon d'enseigner.
[10]
Cette pédagogie a un gros défaut : elle ne permet pas les
ajustements nécessaires à une bonne compréhension de l'apprenant
puisqu'il peut rarement demander des précisions ou des explications
complémentaires, même si en théorie c'est possible. (une conférence
devant cinquante, cent personnes ou plus ne facilite pas les
interactions) Elle n'utilise donc le plus souvent qu'un seul canal de
communication, du professeur vers l'élève, et se prive d'un élément
essentiel en pédagogie : le retour d'informations, ce qu'on appelle La
rétroaction ou de son nom d'origine le feed-back.
Travaux pratiques et études de cas
Ce domaine touche essentiellement tout ce qui est exercices,
travaux pratiques, conception de supports, recherches et exposés
collectifs. Les méthodes de concrétisation des savoirs tentent de
pallier les défauts des méthodes directives ci-dessus en jouant avec ces
deux moyens pédagogiques qui permettent de passer de l'abstrait au
concret ou du concret à l'abstrait car on peut très bien partir d'un
exercice pour en tirer une règle même si c'est généralement le contraire
qui est utilisé. On parle effectivement de jouer entre ces possibilités
car c'est bien d'un jeu dialectique dont il s'agit, la solution d'un
problème concret permettant de conforter la règle étudiée et d'aborder
d'autres aspects de la question qui permettront à leur tour de préciser
la règle (en abordant par exemple des cas particuliers) ou de l'élargir à
des sujets connexes et de recommencer ainsi le processus
d'apprentissage règle (abstraction, concept) et concret (mise en
application, complexité de la réalité). On parlera alors volontiers
d'enseignement dynamique.
L'auto apprentissage
Cette approche pédagogique très ancienne a été délaissée au
profit de l'apprentissage des contenus à partir de programmes très
structurés fondés à l'époque médiévale sur la théologie
[11] ou la scolastique et ont perduré jusqu'à une époque très récente.
Au départ en effet, c'est le philosophe grec
Socrate qui a
intégré dans son enseignement le fait de faire révéler à quelqu'un ce
qu'il possédait déjà sans en être conscient, ce qu'il appelle La
maïeutique, (du grec maieutikè : l'art de faire accoucher), terme qu'il
emprunte à sa mère qui était sage-femme. Ces idées ont été reprises et
actualisées par les pédagogues qui ont recherché à recréer des liens
entre des matières ou des disciplines trop fractionnées aboutissant à un
enseignement de plus en plus spécialisé.
[12]
Ce n'est par exemple que dans les années soixante qu'ont été
remis en cause l'enseignement traditionnel de l'histoire fondé sur les
événements (
l'histoire événementielle) par l'école ou le
courant des
Annales [13] qui prônait une approche sociologique de
l'histoire ou l'abandon des cinq parties traditionnelles des études
philosophiques au profit d'un programme global reposant sur l'action et
la connaissance.
Formation permanente et méthode expérimentale
Cette méthode consiste, non plus à accumuler des connaissances de
plus en plus spécialisées, pointues, mais à savoir où elles sont
stockées, puis à pouvoir les retrouver aisément et rapidement. Elle se
caractérise donc par l'accès le plus direct possible aux bases de
connaissances disponibles. Il s'agit essentiellement d'acquérir des
méthodes, de connaître les filières, de s'approprier les processus
d'accès à l'information dont on a besoin à un moment donné.
Trois grands phénomènes concourent à cette évolution des savoirs vers les savoir-faire :
- L'explosion des connaissances depuis un demi siècle dans les
disciplines existantes (anthropologie historique par exemple) et les
disciplines nouvelles ou émergentes comme l'informatique, l'électronique
ou la numérisation des documents pour ne prendre des exemples que dans
ces technologies. Actuellement, plus personne ne peut acquérir un tel
savoir encyclopédique comme dans les siècles précédents, les disciplines
étant de plus en plus morcelées et spécialisées. (par exemple, la
psychologie déclinée en psychopédagogie, psychosociologie,
psychothérapie ...)
- L'évolution des connaissances touche tous les domaines de la
connaissance, domaines scientifiques (médecine, matériaux composites
...) ou administratifs. Dans la sphère juridique par exemple, le droit
de la famille ou de la consommation évoluent à un rythme tel qu'il
devient très compliqué de mettre à jour ses connaissances pour rester
opérationnel.
- L'informatique devient un préalable à l'accès au savoir, aussi
important que la lecture ou l'écriture. Avec les banques de données ou
internet, l'accès à l'information devient un enjeu qui demande la
maîtrise des techniques et des procédures d'accès.
Groupe de projet
Cette dernière catégorie regroupe toutes les actions pédagogiques
qui mettent l'accent sur le groupe et son fonctionnement, soit à partir
d'un objectif précis, d'une organisation bien définie et une
implication directe des intervenants, en ce cas on parlera plutôt de
groupe de résolution de problèmes, soit à partir d'une autonomie plus ou
moins large du groupe (pouvant aller jusqu'à l'autogestion) laissant le
groupe libre de définir lui-même ses objectifs et les moyens de les
atteindre, la stratégie à adopter, les animateurs-intervenants
s'occupant surtout les modes de fonctionnement du groupes (et de ses
membres).
Surtout dans ce dernier cas, l'intervention pédagogique se fait
moins sur le contenu de la formation que sur des mécanismes et des
comportements à acquérir dans un environnement donné. Les méthodes
pédagogiques reposent alors surtout sur des études de cas globales,
multiformes mises en œuvre à partir de la dynamique de groupe avec la
méthode des cas couplée à des échanges impliquants pour les participants
à travers les techniques du jeu de rôle et de l'audio-visuel. (filmer
les échanges avec une caméra et exploiter ce qui s'est passé ici et
maintenant. La séance de conclusion permet de faire un "debriefing" afin
d'exploiter le ressenti des participants et d'en tirer des
enseignements pour la suite.
33- L'apport des NTIC (Nouvelles technologies de l'informatique et des communications)
Les apports de l'audio-visuel et de l'informatique [14]
L'audio-visuel dans ses différentes dimensions qui vont de la
simple utilisation de diapositives, de films à un système intégré de
diffusion en réseau qu'on trouve dans les services de formation de
grandes entreprises ou dans les grands centres de formation du privé.
L'audio-visuel couplé à l'informatique à distance permet des
applications intégrant
texte,
tableaux,
photos et
images pour réaliser
des systèmes de
télé-enseignement ou de réunions à distance (réseau de
télé-conférence par exemple).
Son évolution liée aux possibilités de l'information, inclut
d'abord les moyens les plus anciens pris en charge par l'ordinateur dans
des applications dites 'intégrées' avec une palettes de moyens
comprenant au minimum un traitement de texte, un tableur, un
gestionnaire d'images et de photos de type 'powerpoint' (remplaçant
films et diapositives) pour prendre le logiciel le plus courant,
auxquelles on peut adjoindre selon les besoins un logiciel de dessins,
un gestionnaire de bases de données, voire un générateur de programmes.
On assiste donc à une évolution vers une intégration des fonctions basée
sur les plateformes internet et Windows ainsi qu'à partie des formats
les plus répandues permettant des échanges multifonctions (
langage html pour internet, fonctionnalités
Windows pour l'interface, formats d'échanges en bureautique, essentiellement à partir des formats fichiers de Microsoft, formats images '
jpeg, supports cd et dvd). [15]
L’interface homme-machine
Pour assurer toutes les tâches routinières, un système
informatique peut être conçu de tel façon que l’espace écran soit géré
de graphiquement (prise en charge des matériels périphériques, de
l’affichage, du graphisme…), la surveillance du système, la sécurité
interne et la définition des configurations et des formats, ainsi que
les travaux de maintenance de l’utilisation (gestion des données,
chargement et sauvegarde des fichiers…) mais l'interface textuelle,
d'avantage liée au cœur du système est encore très répandue pour des
tâches complexes. Par exemple, l’interface M offre des programmes pour
gérer les fichiers de tout type (galerie de photos, convertisseur…),
gérer le système (avec le panneau de configuration, la barre des tâches
ou le menu Démarrer) ou assurer les travaux de maintenance comme assurer
les mises à jour, restructurer le disque (la défragmentation),
restaurer le système …
Interface homme-machine
Une interface doit être transparente pour l’utilisateur qui n’a
normalement pas à s’en préoccuper, d’autant plus qu’elle prend en charge
des tâches autrefois dévolues à l’utilisateur, par exemple ajout d’une
imprimante changement de souris.
Dans
l’informatique personnelle, Windows (sous ses
différentes versions) l’interface de la société
Microsoft s’est imposée
comme le produit phare qui équipe la plupart des micro-ordinateurs.
Cette situation, si elle a l’inconvénient de tout produit qui occupe un
monopole commercial et restreint par là même les possibilités de
compréhension d'un système d'exploitation pour micro-ordinateur, offre
l’avantage de la compatibilité entre logiciels bureautiques et ludiques,
les plus répandus sur les plates-formes personnelles.
De plus, les quelques interfaces concurrentes qu’on trouve sont
très souvent disponibles en téléchargement sur des sites internet et
offrent un bon niveau de compatibilité avec les versions Windows, ce qui
permet de transférer facilement toutes sortes de données (fichiers,
textes, images, photos…) à condition de respecter les formats en
utilisant les plus courants (par exemple jpeg pour les images ou .doc
pour les textes au format Word Microsoft). On peut ainsi passer
facilement d’un format à un autre avec une bonne résolution graphique :
par exemple, sauvegarder tous ses textes au format Word Microsoft (.doc)
en passant par le menu Fichier/Sauvegarder ou passer ses diapositives
Powerpoint (format .ppt) au format Images jpeg (. Jpg) pour éviter tout
problème de transfert ultérieur. Il suffit d’utiliser la même solution
en passant par le menu Fichier/Sauvegarder/Présentation et choisir
ensuite le format adéquat, généralement en format JPEG (jpg) mais aussi
aux autres formats disponibles comme Png, Gif et Tiff fort répandus
également.
L'utilisation des moyens
Des moyens de plus en plus efficaces donc sophistiqués et
disponibles, qu'ils soient logiciels comme les didacticiels de plus en
plus interactifs ou les matériels comme la nouvelle génération de
tableaux blancs interactifs sont souvent une aide précieuse pour les
enseignants. Mais ils sont aussi sources de contraintes car ils
demandent eux-mêmes une formation pour pouvoir être bien utilisés.
D'autre part, ces logiciels doivent être largement testés et doivent
être ainsi l'objet d'une 'labélisation' organisée; les matériels
représentent un coût important autant en investissements (prix d'achat,
antivirus, passage en réseau...) qu'en maintenance et mise à jour.
L'enseignement programmé [16]
Le recours à des technologies informatiques de plus en plus
sophistiquées contient en soi une crainte que l'enseignant soit
dépossédé de son rôle et de son savoir, qu'il maîtrise mal les outils
informatiques qui n'entrent pas forcément dans sa culture ou que les
apprenants n'aient plus guère de contacts qu'avec des machines, un
enseignement dépersonnalisé et rigide aux programmes dont les capacités
de réaction sont par nature limitées par les capacités pédagogiques de
ceux qui les ont écrits. (même si tout au long de la chaîne de création,
il y a collaboration entre pédagogues et informaticiens)
La pratique montre que si les savoirs peuvent être pris en charge
par la machine, plus ou moins selon la matière ou la discipline visée,
l'informatique intervient surtout dans le recours aux exercices et
autres travaux pratiques, surtout dans les domaines des sciences
exactes :
exercices programmés et "QCM", les questionnaires à choix multiples), bases de données documentaires ou jurisprudentielles par exemple...
Mais toutes les études effectuées à ce sujet sont convergentes
[17] :
si le contenu d'une formation tend à être partagé entre l'enseignant et
la machine, le rôle de l'enseignant devient essentiel, encore plus
important que par le passé puisqu'il devra continuellement faire le lien
entre les acquis enseignés et plus ou moins fractionnés, et par là
même, donner du sens à la formation.
Les supports informatiques dédiés à l'enseignement sont de plus
en plus nombreux et se présentent sur des supports classiques comme
Powerpoint (.pps) ou sur des CD-Rom
ou plus performants comme les DVD qui contiennent plus d'informations
et permettent une meilleure interactivité : on parle alors volontiers de
E-Learning [18]. Ces outils peuvent être utilisés
sur un réseau interne à l'entreprise ou un groupe d'entreprises mettant
en relations les participants de plate-formes informatiques.
[19]
34- La pédagogie appliquée au management
Introduction au management
Déjà
Henri Fayol dans les cinq fonctions essentielles à la
vie de l'entreprise qu'il avait définies, y plaçait les fonctions
Organisation et commandement. Mais c'est surtout
Elton Mayo
jusqu'à sa mort en 1947, qui va donner l'impulsion nécessaire au
développement d'une nouvelle vision de l'entreprise basée sur les
relations humaines. C'est en réaction au taylorisme et à son utilisation
abusive qu'il mettra sur un même pied d'égalité capital travail et
capital humain. Il réalisa des enquêtes et des expériences sur les
conditions de l'homme face au travail automatisé, comme à l'usine
Western Electric de Cicero, sans doute la plus célèbre.
[20]
C'est le sociologue français
Georges Philippe Friedmann
qui sera son véritable continuateur, surtout après la publication d'un
livre retentissant en 1956 intitulé Le travail en miettes. Il y prenait
le contrepied de l'OST de
Frederick Taylor et de ses extensions
comme le fordisme en défendant la prééminence de l'homme et de ses
besoins. Depuis les crises économiques survenues dans les années
quatre-vingt, sur fond de crise énergétique latente, c'est l'américain
Peter Drucker
qui a joué un rôle majeur dans les évolutions des théories du
management. D'abord, en marquant l'importance du rôle des managers et en
reprenant à sa façon les grands domaines du management définis pat
Fayol : fixer des objectifs, organiser le travail, motiver et
communiquer, mesurer la performance, former les salariés. Il met en
particulier l'accent sur la fonction organisation et le rôle fondamental
de la pédagogie et de la formation des hommes. Le grand public le
connaît surtout pour avoir publié en 1993 un livre phase intitulé
Au-delà du capitalisme dans lequel il condamne la primauté du gain
financier sur la création de valeurs, les start-up qui ne sont trop
souvent que des "bulles" ou la rémunération excessive des dirigeants.
[21]
Vers une organisation plus flexible
À la même époque, un sociologue canadien, le professeur
Henry Mintzberg
publie un ouvrage important intitulé Le pouvoir dans les organisations.
Il s'oppose lui aussi aux conceptions tayloriennes trop normatives et
crée ce qu'on a appelé l'école de la contingence où il affirme que la
structure d'une organisation doit dépendre de la nature de son
environnement et prône la souplesse de l'organisation qui autrement, est
condamnée à stagner au mieux ou à régresser, se scléroser. Pour éviter
cela, elle doit mettre en place des mécanismes régulateurs internes pour
pouvoir plus facilement s'adapter.
[22]
En France, c'est surtout
le sociologue Michel Crozier qui
représente le mieux cette évolution. Créateur en 1962 du Centre de
sociologie des organisations, il publie l'année suivante un livre qui
fait date Le phénomène Bureaucratique.
[23] Il se situe à la fois comme le continuateur de Georges Philippe Friedmann et rejoint
Henry Mintzberg
dans son analyse des organisations. Pour lui, les acteurs subissent des
règles qui les gênent dans leur travail car elles ne peuvent couvrir
toutes les situations possibles, ce qui permet à certains de les
utiliser pour s'octroyer quelques parcelles de pouvoir, dans les
"interstices" de la règlementation. C'est une faiblesse des
organisations qui doivent édicter de nouvelles règles pour contrôler le
système, règles qui vont s'ajouter aux précédentes pour opacifier le
système et déclencher en réaction une certaine routine chez les
exécutants, nuisant à leur efficacité : une espèce de cercle vicieux
qu'il faut combattre par un management plus participatif et des méthodes
de formation active adaptée aux adultes.
4- Formation du manager et outils managériaux
Tout manager a de plus en plus besoin d'avoir une vision de son
activité, une évaluation précise de ses résultats et des moyens dont ils
dispose pour les atteindre. Cette évaluation repose sur un suivi
d'activité avec des outils de mesure quantitative de sa production (de
biens ou de services) à travers les méthodes quantitatives de gestion.
(comptabilité de gestion et analytique, gestion de suivi...) Il a aussi
besoin de savoir comment fonctionne son organisation, si les résultats
obtenus sont conformes aux objectifs fixés, que ce soit en termes
quantitatifs (le plus souvent) ou en termes qualitatif.
Dans toute organisation, on peut dresser un premier bilan général
de l'activité pour évaluer le taux de satisfaction global. Arriver à
une première approximation doit permettre de définir une échelle de
valeurs avec au moins trois paramètres :
- Pourcentage de cas où on considère que les choses se sont passées
'normalement', c'est-à-dire sont conformes aux prévisions ou aux
résultats précédents;
- Pourcentage de cas où on considère que les choses ont connu quelques
difficultés (retards, taux de retour de telle marchandise... dans de
conditions normales d'exploitation, c'est-à-dire non dues à des
conditions exceptionnelles (grèves par exemple) ou extérieures (faillite
d'un fournisseur par exemple) ;
- Pourcentage de cas où on considère que les choses se sont mal passées,
soit par manque de disponibilité, de fiabilité des produits... soit à
cause de problèmes de qualité rencontrés (qualité des produits ou des
services, qualité d'accueil, problème de communication).
Dans le premier cas, l'efficacité (
efficience) veut qu'on
cherche à améliorer les résultats en traquant 'les niches
d'amélioration' comme on dit dans les groupes qualité. Dans le cas
intermédiaire, il est probable que certains secteurs ou certaines
activités fonctionnent mieux que d'autres et les actions de correction
doivent bien entendu porter sur ces domaines à problèmes. Dans le
dernier cas, si les résultats sont vraiment mauvais ou en diminution par
rapport aux constats antérieurs (production en baisse, niveau des
invendus, taux de rejet prohibitifs), c'est probablement l'organisation
elle-même qui est à revoir.
Une approche souvent utilisée consisté à évaluer les problèmes
importants, ceux qui ont eu le plus de conséquences néfastes sur les
résultats, ceux donc où les corrections apporteraient les meilleurs
gains de productivité, et de leur apporter des solutions à court ou à
long terme selon le cas : c'est ce que l'on appelle repérer les grains
de sable, ceux qui ont tendance à faire 'gripper la machine'.
Exemples d'application
-
La gestion des aléas : de l'enquête préalable au
tableau de bord;
-
La conduite d'une action : diagrammes et tableaux - outils d'analyse de processus.
Il existe de nombreux diagrammes dont les plus utilisés en gestion du management sont :
le Diagramme de Gantt, le Diagramme de causes et effets, le Diagramme de Pareto et le Diagramme de Venn.
Types de diagrammes
5- Voir aussi
Bibliographie
- Cova B., de La Baume C., Cas et Méthode des Cas : fondements, concepts et universalité, Gestion 2000, 1991
- Reynolds J., Méthode des Cas et formation du management, BIT Série Formation à la gestion no 17, 1985
- Mangenot, F. & Miguet, M., Suivi par Internet d'un cours de
maîtrise à distance, Hypermédias et Apprentissages - Actes du 5e
colloque. Grenoble : INRP, EPI, p. 259-266
- Kurt Lewin, Psychologie dynamique : les relations humaines, Presses Universitaires de France, 1964
- La méthode des cas, Roger Mucchielli, Paris, ESF éditeur, 1969, réédition 1992 (ISBN 2-7101-0990-5)
- Robert Mills Gagné, Golas, K., et Keller, J. M., Principles Of Instructional Design, 2004 (1ère éd : 1974)
- Robert Mills Gagné, The conditions of learning, New York, Holt, Rinehart & Winston, 1965
- Pour les bases méthodologiques, voir : Raisonnement par cas, La théorie des singes et Étude de cas
- Pour les bases théoriques de pédagogie active : Méthodes qualitatives et Raisonnement par cas
- Pour la mise en œuvre de la pédagogie active : La théorie des singes et Étude de cas
- Edgar Morin, Sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur, Le Seuil et site de l'Unesco
- Alain Astouric, "Réussir vos interventions de formation", Chronique Sociale, 2007 * * [1]
Articles connexes
- Revue La Sociologie du travail, économie du savoir et travail collaboratif
- La méthode des cas et Le jeu de rôle, "Psychologie cognitive et Cognitivisme, Pédagogie : Skinner et l'enseignement programmé - Ingénierie pédagogique
6- Notes et références
[1]↑ Les principaux pédagogues qui ont élaboré des
méthodes surtout pour les enfants et adolescents, tels que Charles
Piaget, Célestin Freinet, Montessori
[2]↑ Ce que Philippe Meirieu appelle postulat d'éducabilité et postulat de liberté
[3]↑ Voir Éthologie ainsi que les travaux de Konrad Lorenz et les livres de Desmond Morris
[4]↑ Voir Psychologie de l'éducation ainsi que les travaux de Piaget ou de Françoise Dolto
[5]↑ Voir Roger Mucchielli Le travail en équipe, ESF éditeur
[6]↑ Voir l'École des relations humaines, les théories d'Elton Mayo et
les 3 grandes catégories de leaders définies par Kurt Lewin
[7]↑ Sur la communication, voir Harold J. Leavitt et ses travaux sur Les rectangles de Leavitt
[8]↑ Sur ces notions, voir Abraham Maslow et sa pyramide des besoins
[9]↑ Dans ces deux domaines, voir Anzieu, D. & Martin, J.-Y., La
dynamique des groupes restreints, PUF, 1986, Philippe Meirieu,Apprendre
en groupe : les outil, Chronique Sociale, 1996 et Apprendre à coopérer,
A. Mucchielli-Bourcier, ESF édition
[10]↑ Voir par exemple L'Histoire de la Sorbonne, « dans laquelle on
voit l'influence de la théologie sur l'ordre social » par l'abbé J.
Duvernet, Buisson, 1790
[11]↑ La théologie n'est pas au départ par essence une doctrine
chrétienne, c'est l'étude du divin telle que Platon et Aristote le
préconisait
[12]↑ Voir par exemple Marguerite Altet, Les pédagogies de l'apprentissage, PUF, 1997 ou les apports d'Edgar Morin
[13]↑ Voir les travaux de Fernand Braudel ou de Philippe Ariès, voir aussi la revue des annales
[14]↑ Pour un panorama des outils, voir : Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation
[15]↑ Les formats bureautiques de Microsoft sont basés sur Word (.doc)
pour le traitement de texte, Excel pour le tableur (.xls) et Powerpoint
pour le gestionnaire d'images (.ppt)
[16]↑ Cette expression a deux sens : d'abord le chaînage des tâches dans
un processus de formation tel qu'il se dégage des travaux de Skinner et
dans le sens où on l'entend ici, l'informatisation de matières, de
modules d'enseignement pris en charge par un ordinateur ou plus
généralement un réseau informatique (qu'il soit à distance ou pas)
[17]↑ Études d'impact effectuées par le Ministère de l'éducation
nationale ou par des organisations comme la FEN par exemple (Fédération
de l'éducation nationale)
[18]↑ Voir aussi Ingénierie pédagogique
[19]↑ voir aussi la notion de groupware
[20]↑ Voir parmi ses travaux les plus connus : les expériences de Hawthorne
[21]↑ Selon lui, « le management général ne devrait pas être rémunéré
plus de 20 fois la rémunération la plus basse de l'entreprise qu'il
dirige. »
[22]↑ Henry Mintzberg : Le pouvoir dans les organisations édité aux Éditions d'Organisation en 1986
[23]↑ Michel Crozier, Le phénomène Bureaucratique, , Paris, Éditions Le Seuil, 1963
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